Une troisième ville du Nord a décidé de s’essayer au « Zéro déchet » en sensibilisant ses habitants au gaspillage. Il s’agit de Marcq-en-Baroeul qui a choisi de suivre les traces de Roubaix et Tourcoing avec enthousiasme.
Qu’est-ce que le défi « Zéro Déchet » ?
En 2015, Roubaix lance le projet « Zéro Déchet », inspiré de Capannori, la ville de référence pour ce concept en Europe, avec pour base un budget de 120 000 €. Le but est de réduire la quantité de déchets dans les poubelles des habitants. Effectivement, la France fait partie des plus gros producteurs de déchets en Europe. Pour cela, le projet sensibilise au recyclage, à la réutilisation des objets ainsi qu’à la réduction des emballages et du gaspillage alimentaire.
Rapidement, les Roubaisiens se prêtent à l’exercice et parmi les familles sélectionnées, il n’y a pas de profil type, preuve que tout le monde peut se sentir concerné et impliqué dans cette démarche environnementale. En 2016, 60% des familles avaient diminué leurs déchets de 40%, et les 40% restantes de 60%, ce qui prouve la réussite de ce dispositif ! Lors des deux premières années, les 200 familles participantes ont réduit chacune de 150kg leur poubelle !
Outre ses atouts écologiques, le défi permet aux participants de réduire leurs dépenses, notamment au niveau des courses. La mairie accompagne ce projet avec la mise en place d’ateliers et la distribution de composteurs.
Pour 2017, la ville a lancé sa troisième édition et a ouvert le projet aux commerces.
Le début de l’aventure pour les Marcquois
Pour sa première édition, Marcq-en-Baroeul a pour objectif de réduire de 40% les déchets des familles qui vont relever ce défi. Déjà 25 familles se sont inscrites, séduites par la démarche. La soirée de lancement est fixée au 6 février, au salon d’honneur de la mairie. Durant cet événement, tout sera expliqué. Il est également possible de se rendre sur le site de Roubaix Zéro Déchet pour retrouver toutes les informations nécessaires et prendre contact !
Ce défi commence à conquérir les villes de la métropole lilloise, les unes après les autres. L’engouement observé a de fortes chances de se poursuivre et de se développer au fil des années, que ce soit sur le plan régional ou national.